Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Par ma fenêtre
14 octobre 2009

Histoire sur le monde de Guilraen

Comme le dit si justement le propos, il y a que les cons qui changent pas d'avis. En écrivant le premier chapitre je me suis rendu compte que finalement la première personne et le présent sonnaient faux.

Donc je vous laisse les toutes premières pages de mon histoire, tout chaud sorti de mon cerveau. Si vous pouviez réagir, me dire ce que vous en pensez, même si j'avoue que pour le moment il ne s'y passe pas grand chose...

Il y a les commentaire pour ça me direz vous, mais j'ai comme l'impression que je tiens le bon bout. Il me suffit de progresser dans cette voie. Pour les commentaires il faut juste laisser une adresse e-mail ^^

Critiquez mais soyez pas trop méchant !




Sa tête cogna violemment contre quelque chose de dure. Elle ouvrit les yeux, elle était dans un train, toujours le même. Il faisait sombre, dehors c'était la nuit et toutes les lumières du wagon étaient éteintes. Pourtant elle devinait chaque siège et savais qu'elle était seule.

Elle sentit un liquide chaud et épais qui coulait sur son fond. Elle le toucha de sa main. C'était poisseux. Elle regarda ses doigts et sans surprise elle constata que le liquide était foncé. Son propre sang.

Elle se leva et s'avança dans la rangée de sièges vides. Elle demanda si il y avait quelqu'un, elle pouvait sentir l'effroi dans sa propre voix. Sans surprise, elle n'eut aucune réponse.

Elle continua d'avancer jusqu'à la porte du wagon. Elle ne contrôlait pas ses pas. Tout était réglé par avance. Elle sortit enfin, dehors, l'air était glaciale. Mais ce n'était qu'une idée, elle ne ressentait rien.


C'est normal puisqu'elle ne faisait que rêver.


Les deux lunes dans le ciel éclairaient si bien qu'elle put voir le bosquet qui l'entourait. L'ombre des arbres l'effrayaient. Elle continua de marcher puis trébucha dans l'herbe humide de rosée. Elle tomba face contre terre. Elle était toute retournée. Quelque chose y brillait. Un collier au bout duquel un pendentif pendait. Elle le ramassa et je le sera contre elle, comme une preuve que cela c'était réellement passé.

Alors elle se releva et sans trop savoir pourquoi appela dans la nuit quelqu'un mais personne ne répondit. Personne n'était là pour répondre à son appel.


Elle se réveilla à ce moment là.

Elle se redressa, un dernier cri mourant sur mes lèvres.

_Il n'y a personne...

Une odeur âcre l'agressa, c'était sa première pensée éveillée. Elle se souvint alors non sans dégout que cette odeur, c'était celle de son propre corps. Ses cheveux humides de sueur collaient sur son front et sa nuque. Elle se sentait salle et poisseuse.

Elle ne reconnaissais pas la chambre. Elle était quelque peu déçue que ce ne soit pas la sienne. Peut être qu'un jour se réveillerait-elle sans l'espoir vain d'être de retour chez soi?

La lumière du jour persait au travers de rideaux épais. Elle eut envie d'air, tout de suite. Elle ouvrit la fenêtre en grand,  ne regarda même pas la rue, et se contenta d'inspirer l'air, d'en remplir ses poumons jusqu'à en être rassasiés.

_Tu es enfin réveillée?


Elle se retourna et la vit. Elle était belle avec ses longs cheveux noirs, sa peau sombre aux reflets bleutés et ses yeux rouges vifs. Elle se sentit encore plus sale et misérable en la voyant. Elle murmura un faible oui, elle ne savait pas trop quoi lui dire. Peut être que le mot merci serait un bon choix.

Elle se dirigea vers la jeune fille et posa sur le lit un plateau couvert de nourriture.

_Tu dois avoir faim? N'est ce pas?

Son estomac choisit ce moment pour émettre un bruit pas réellement élégant mais qui lui évitait de prononcer encore un faible oui.

_Tiens alors là tu as une infusion avec quelques biscuits, puis quelques fruits, je veux prendre soin de toi, il faut que tu réhabitue doucement ton corps …

_Comment est ce que ça se fait que j'arrive à vous comprendre?

Cette phrase était sortie toute seule de sa bouche, elle se rendit compte à quel point elle n'était pas aimable avec celle qui la traitait enfin comme un être humain depuis plusieurs semaines. C'est drôle mais dans sa situation la peur de paraître impolie ne devrait pas être le dernier soucis?

_C'est grâce à la petite machine que je t'ai mis sur la tempe. Tu te souviens?


Ses doigts effleurèrent sa tempe. Elle sentit alors quelque chose froid de dur et lisse.

_Qu'est ce que c'est?

Quelque chose s'effrita, elle regarda ses doigts: du sang coagulé.

_Mais qu'est ce que vous m'avez fait!

Elle se leva, et vint doucement vers elle comme si elle avait peur d'effrayer un peu plus la bête apeurée qu'elle était.

_Ce n'est rien qu'une machine qui te permet de comprendre ma langue et de t'exprimer dans la mienne. Ne me remercie surtout pas, dit-elle en soulevant une de mes mèches de cheveux gras et en examinant l'objet collé à ma tempe. Tu n'imagine même pas le mal que j'ai eu pour en trouver une comme ça. Toute notre technologie fonctionne à l'énergie et avec ceux de ton espèce ça ne fonctionne pas.

_Merci...

_C'est bon, tu ne sais pas pourquoi je t'aide. Mange un peu, je te prépare un bain et des vêtements propres. Je pense que tu appréciera.

Elle se dirigea vers la porte.

_Attendez, je ne sais même pas comment vous vous appelez!

_Je m'appelle Larani, mais ne t'inquiète pas, nous aurons tout le temps de bavarder un peu plus tard. Mange pour le moment.


Elle ouvrit la porte, et s'en alla, aussi simplement.

Elle ne savait pas trop quoi penser d'elle. Mais elle avait tellement faim qu'elle se posa sur le lit et examina la nourriture que Larani lui avait amené. Elle huma la boisson, une légère fumée s'en échappait. Le liquide était sombre, et même si l'odeur était différente, elle espérait que son goût ne soit pas amère comme celui du café. Elle détestait le café. Elle prit un gâteau, ils étaient bruns et parfumés. Elle en mit un dans sa bouche qu'elle laissa doucement fondre sur son palais, ils étaient  délicatement sucrés, elle dégusta lentement. Les fruits attirèrent son regard, de couleurs vives et de formes inconnus, ils ne ressemblaient à aucuns qu'elle connaissait. Elle croqua avidement dans un d'une jolie couleur noir luisante. Ses dents ripèrent sur son écorce.

_Et merde, dit-elle tout en reposant le fruit dur comme de la pierre.


Elle mangea tranquillement, elle me sentait calme et tranquille à présent. Cette sensation de paix ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas ressenti. Depuis qu'elle était débarquée dans ce monde, dans ce cauchemar...

Elle aimerait rentrer chez elle. Revoir sa mère, son père, ses quelques amis. Mais chaque matin c'est ici qu'elle se réveillait. Son ancienne vie lui manquait...


_Ton bain est prêt.

C'était elle, Larani. Elle se leva et la suivit. Elle passa dans ce qui semblait être un salon, une table ronde, quelques fauteuils épais.

_Où sommes nous, lui demanda la jeune enfant.

_Dans une auberge, c'est leur meilleur suite. Bon la meilleure suite d'une auberge de campagne n'a rien à voir avec une suite dans la cité de Rêmes, mais bon il y a tout ce qu'il faut pour que tu te repose.

Elle ouvrit une autre porte, ça ressemblait à une salle de bain. Elle était toute carrelé, face à elles une grande baignoire.

_J'espère que l'eau est bonne.

Tout en disant cela elle plongea sa main dans l'eau.

_Un petit peu plus de chaleur ne te fera pas de mal, je pense.

Des filaments bleutés s'échappèrent de sa main, comme de petites étincelles qui parcouraient l'eau. L'eau devint d'un bleu fluorescent, se réverbérant sur tout les murs.

_De la magie...

_Pas vraiment, répondit elle tout en retirant sa main de l'eau et en faisant cesser l'éclat bleuté. C'est juste de l'Energie. Je t'expliquerais tout ça en temps voulu, ne t'inquiète.

Elle lui montra alors tout les ustensiles pour se laver et la quitta.

Publicité
Publicité
Commentaires
S
J'aime beaucoup ce début de chapitre qui sait garder suffisamment de mystère pour nous donner envie de lire la suite. Je suis d'accord avec les commentaires précédant.) C'est vrai que c'est assez déroutant de ne pas savoir son nom. Il y a aussi un oubli de mot à la fin.<br /> J'ai hâte de lire la suite ma petite Anginou<br /> Bon courage à toi.
V
Je trouve effectivement le texte meilleur à la troisième personne. Les phrases courtes donnent un dynamisme intéressant (mais effectivement la répétition du pronom rend le texte un peu confus, notamment au moment où Larani quitte la pièce). Il y a par ailleurs quelques fautes d'accords (oui, je sais, je suis chiante... et puis bon , nul n'est parfait, moi aussi j'en fait un paquet!)et a certains endroits tu as laissé le "je". Sinon, c'est un premier chapitre intriguant. Les ressorts narratifs fonctionnent jusque là et honnêtement j'ai hâte d'en savoir plus.<br /> <br /> Me reste plus qu'a te souhaiter beaucoup de courage et une bonne continuation, et à relire mon commentaire ^^.
E
Merci Pour les commentaires <br /> Je prend en note vos avis, sauf que je veux que ce soit Raphaelle qui dise son nom, ce qui déclenchera son récit sur comment elle en est arrivé là, alors je pense nommer plus souvent Larani pour compenser.<br /> <br /> La suite est en préparation [:)]
W
je suis un peu d'accord avec le commentaire precedent, les "elle elle elle" ca me fait un peu me perdre, il faudrait que tu precise de temps en temps si tu parles de Raphaelle ou de Larani. Mais sinon je trouve que tu as bien amené ton histoire, on est tout de suite dedans et on a vraiment envie d'en decouvrir plus sur ton univers. en conclusion : la suite pleeaase !!!
L
C'est pas mal comme début seulement je trouve...c'est mon avis personnel[;)] que tes phrases , courtes et commençant toujours par elle...elle....elle.....allourdit le texte et on a un peu de mal à rester dans l'histoire...mais ce n'est que mon avis [:)]
Par ma fenêtre
  • Bonjour vous êtes ici sur mon blog. C'est une fenêtre ouverte sur mon monde. En bref un foutoir qui me correspond... En ce moment je dois être sur mon lit à écouter de la musique en rêvant de changer le monde, mais en restant sur mon lit... Bonne vis
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Par ma fenêtre
Publicité