Rêves (atelier d'écriture)
Et voilà le dernier texte d'atelier d'écriture que je mettrais en ligne pour cette année (scolaire en tout cas). Le but était de décrire un rêve. Qu'il soit vrai ou faux peu importe, il faut que le texte rappelle l'atmosphère d'un rêve. Mes rêves étant brefs et assez peu intéressant ou alors carrément violent (ce qui est quand même rare), j'ai donc brodé.
En le relisant, j'ai vu qu'il me faisait vraiment penser au film Silent Hill, l'ambiance oppressante, alors en même temps que ce texte je met la musique.
Un rêve: je m'avance, pieds nus, dans un couloir qui semble ne pas vouloir se finir. Quelque chose me suit, je ne sais pas ce que c'est, juste une ombre peut être. Les murs se déroulent tout autour de moi, infinis...
Je sens son souffle, là, juste derrière moi, Mon corps est si lourd, si pesant... Je marche quand je veux courir. Je ne l'entends pas, je ne le vois pas mais je sens sa présence, elle s'impose, tout entière, à moi.
Soudain je vois une porte. Je m'en approche, paniquée. Je remarque alors qu'il ne s'agit que d'un simple trompe l'œil. Ma main ne peut se saisir de la poignée. Alors je continue. Le couloir s'étend toujours à chacun de mes pas. D'autres portes surgissent, de plus en plus, mais aucune n'est réelle. Mon poursuivant se rapproche, je le sais.
Le couloir s'arrête alors. Devant moi, une ultime porte. Hésitante, ma main va à sa rencontre. Le contact froid du métal me rassure. Je l'ouvre.
A présent, je suis dans une chambre aux papiers-peint pâle. Sur un lit, une petite fille, roulée en boule, dort sans avoir pris la peine de défaire les couvertures. Je m'assois à côté d'elle et je surprend à contempler son visage tendre et paisible, sans la moindre trace d'angoisse.
Elle se réveille alors en sursaut, me regarde épouvantée. Doucement, je tend une main vers elle. La petite fille se rapproche vers moi, sanglotante. Je la ramène contre moi, je lui caresse les cheveux:
-Chut, rendors toi, je suis là maintenant.